Tout ce qui est relatif à la Maison Naevius de Cyrodiil. Famille fictive créée pour le rôleplay sur The Elder Scrolls Online. - Les articles sont actuellement revus. Des modifications, réorganisations bla bla bla sont à venir.
lundi 9 décembre 2019
vendredi 29 novembre 2019
Journal de Gaea Naevius (volume 4)
Journal de Gaea Naevius (volume 4)
30 Plantaisons 2E 587
Cela fait maintenant deux jours que je me suis rendue au manoir pour défier et battre le seigneur vampire. J'osais espéré que ma folie meurtrière ne s'éveil pas mais rien à faire... C'est plus fort que moi...
Je n'étais pas seule... Il y avait d'autres mercenaires et Eindel. Je me bats et me défends toujours en solitaire... Mais je me suis sentie obliger de prendre les devants pour protéger Eindel. Autant dire que je m'en fous des autres s'il devait leur arrivé malheur.
Ce seigneur vampire avait un adorable serviteur. Il a peut-être tenter de nous tuer en nous guidant vers un piège mais après avoir sympathisé avec lui, du moins je crois, il m'a été d'une aide cruciale pour vaincre son maître... Pourquoi ? Peut-être parce que je l'avais sauvé... Si j'étais pour qu'il reparte non inquiété dans son plan, je suis surprise que les autres l'aient laissé faire de même.
Aujourd'hui, j'ai pu discuté avec messire Urja sur les quais. J'ai pu le voir à l'oeuvre à la pêche et je ne suis pas aussi bonne que lui. Nous discutions et me sentait réellement bien. J'en avais vraiment besoin car je n'ai pas revue Eindel depuis... Je m'inquiète peut-être pour rien mais j'ai peur que mes agissements au manoir aient glacés la petite bosmer.
Messire Urja m'a invité à venir chez lui, lorsqu'il proposera un session d'invitation à ses amis de Fort-Venteux. Je fus si heureuse qu'il m'ait adressé pareil invitation. J'ai toujours rêvé de me rendre sur Elsweyr... J'avais déjà eu un bref séjour à Rawl'kha mais c'était pour piéger des pantin d'Aurius.
Je promets à messire Urja que quoi qu'il arrive, je serai là pour lui venir en aide en cas de problème... J'ai constaté la présence d'individus étranges rôdant au village ces temps-ci.
Larius est rentré et prend de mes nouvelles... On dirait qu'il analyse et tire des conclusions par rapport à mon séjour dans ce village miteux mais fort paisible. Je vis sans doute les meilleurs moments de ma vie entre une précieuse retrouvaille et l'ouverture de mon cœur à des amis.
"Père" me donne l'impression qu'il m'analyse comme un vulgaire sujet d'étude. Il a toujours été comme ça et est à fond dans son travail. J'ai néanmoins remarqué que quelque chose n'allait pas et que Larius ne faisait rien pour arranger ce problème... Est-il malade ?
21 Mi-l'an
Beaucoup de choses se sont passés depuis la dernière fois que j'avais encore eu le courage de prendre ma plume. Depuis, je n'ai ni eu le courage, ni l'envie, ni le temps... Pas d'énergie... Pour écrire. Je pensais que tout irait pour le mieux mais je me suis trompé... Me voilà de nouveau déçue, triste... Et peut-être que c'est bien pire encore... Car j'ai connue un moment très agréable pour la première fois de ma vie puis une rechute.
Voilà plusieurs jours que je suis enfermée chez moi... Que je n'ose plus sortir. "Père" est mort. J'ai fini par comprendre qu'il était malade mais qu'il ne se préoccupait pas de lui.
Deirdre serait revenue sur Fort-Venteux mais je n'ai pas eu le moindre occasion de la revoir. J'ai pu revoir au moins une fois Eindel mais une nordique semble avoir sympathisé avec elle et me suis sentie abandonnée. Quant à messire Urja, je ne l'ai pas revu et il semble très occupé.
Je n'ai plus revue Yarha, cette mage colovienne très bizarre mais que j'aimais beaucoup et en qui je suis redevable pour m'avoir guérie mon bras droit. Je n'ai pu revoir que son amie, la nibenaise Aloria. Cette mercenaire originaire de Cheydinhal et qui s'est installée sur Fort-Venteux mais toujours avec cet amour tenace pour notre patrie. Je suis heureuse de l'avoir revue et discuter une dernière fois avec elle aujourd'hui... Car je vais partir sans laisser le moindre trace... Je vais regretté Fort-Venteux, je le sais. Mais c'est plus fort que moi... Tout me mène à cette vengeance que je dois accomplir.
Mes cousins coloviens savent que je suis ici... Comment ? J'en sais rien et je suis fatiguée... Ils ne me veulent "aucun mal" mais je me permets d'en douter.
Je n'ai franchement plus l'énergie ni l'envie de poursuivre l'écriture de mon journal... Je me rends compte que ce fut comme une période de renaissance. Une belle expérience courte qui m'aura ouvert les portes sur bien des choses dont j'étais ignorante.
Peut-être une fois ma vengeance achevée.. Pourrais-je prétendre à une vie paisible malgré mes crimes ?
Journal de Gaea Naevius (volume 3)
Journal de Gaea Naevius (volume 3)
25 Plantaisons 2E 587
Je n'ai pas eu l'opportunité d'écrire dans mon journal ces derniers temps. Soit parce que je n'en ai tout simplement pas eu l'envie d'écrire... Soit parce qu'il pleut sans arrêt dans ce foutu pays d'Hauteroche... Et l'eau et le papier ne font pas bon ménage.
Aujourd'hui, je me suis sentie... Bien ? Différente... Peut-être pas moi mais une journée pas comme ceux que j'ai l'habitude de passé... En toute sincérité, j'avais très peur de m'enfermer et de finir par de nouveau exploser.
J'ai fait connaissance et me suis ouverte à des inconnues... Timidement il est vrai... Avoir des amies serait-il une bonne chose ? Car j'ai réellement peur de leur faire du mal.
Je viens tout juste d'arriver sur Fort-Venteux pour y rejoindre Larius. Le dunmer m'attendait avant de partir pour son travail. Il a pris la peine de m'attendre alors que j'étais en retard. Il m'a brièvement présenté ce village bréton assez petit avec, il est intéressant de noté, une forte population étrangère. Il m'a remis les clés de sa maison qui lui sert aussi de lieu de travail. Je voulais l'accompagner et l'aider dans ses tâches mais il aura refusé. Tant pis, j'ai été invité à m'ouvrir aux autres... Est-il seulement conscient de ce que sa représente pour moi ? Bah, il a toujours été comme ça avec moi après tout... Me lançant des défis... Pourquoi là ça ne réussirait pas ?
La taverne du village aurait rouvert récemment. Ce qui explique sans doute le petit monde qui avait pris d'assaut le comptoir. De peur de paraître bizarre, j'ai commandé une bière plutôt que de l'eau... En sachant bien que je ne tiens pas l'alcool ! Ma voisine aurait plaisanté sur moi mais je ne m'étais rendue compte de rien. Après avoir reçu mon verre, je me suis retirée plus loin à une table.
Alors que j'étais paisiblement installée à ma table, deux filles s'approchent de moi et c'est sur un malentendu que nous discutons et sympathisons. Je ne comprenais rien au début... Je voyais juste une bosmer s'installant à ma table et une mage brétonne s'excusant pour je ne sais quoi en m'offrant une autre chope de bière. La brétonne serait apprentie mage à la guilde des mages de Daguefilante, elle s’appelle Deirdre et est de passage pour les funérailles de son père. La bosmer très gourmande est une voyageuse s'appelant Eindel.
Je n'ai pas eu l'opportunité d'écrire dans mon journal ces derniers temps. Soit parce que je n'en ai tout simplement pas eu l'envie d'écrire... Soit parce qu'il pleut sans arrêt dans ce foutu pays d'Hauteroche... Et l'eau et le papier ne font pas bon ménage.
Aujourd'hui, je me suis sentie... Bien ? Différente... Peut-être pas moi mais une journée pas comme ceux que j'ai l'habitude de passé... En toute sincérité, j'avais très peur de m'enfermer et de finir par de nouveau exploser.
J'ai fait connaissance et me suis ouverte à des inconnues... Timidement il est vrai... Avoir des amies serait-il une bonne chose ? Car j'ai réellement peur de leur faire du mal.
Je viens tout juste d'arriver sur Fort-Venteux pour y rejoindre Larius. Le dunmer m'attendait avant de partir pour son travail. Il a pris la peine de m'attendre alors que j'étais en retard. Il m'a brièvement présenté ce village bréton assez petit avec, il est intéressant de noté, une forte population étrangère. Il m'a remis les clés de sa maison qui lui sert aussi de lieu de travail. Je voulais l'accompagner et l'aider dans ses tâches mais il aura refusé. Tant pis, j'ai été invité à m'ouvrir aux autres... Est-il seulement conscient de ce que sa représente pour moi ? Bah, il a toujours été comme ça avec moi après tout... Me lançant des défis... Pourquoi là ça ne réussirait pas ?
La taverne du village aurait rouvert récemment. Ce qui explique sans doute le petit monde qui avait pris d'assaut le comptoir. De peur de paraître bizarre, j'ai commandé une bière plutôt que de l'eau... En sachant bien que je ne tiens pas l'alcool ! Ma voisine aurait plaisanté sur moi mais je ne m'étais rendue compte de rien. Après avoir reçu mon verre, je me suis retirée plus loin à une table.
Alors que j'étais paisiblement installée à ma table, deux filles s'approchent de moi et c'est sur un malentendu que nous discutons et sympathisons. Je ne comprenais rien au début... Je voyais juste une bosmer s'installant à ma table et une mage brétonne s'excusant pour je ne sais quoi en m'offrant une autre chope de bière. La brétonne serait apprentie mage à la guilde des mages de Daguefilante, elle s’appelle Deirdre et est de passage pour les funérailles de son père. La bosmer très gourmande est une voyageuse s'appelant Eindel.
Il y avait aussi une rougegarde masquée dont je devrais me méfier. Son approche m'a laissé perplexe... Est-ce une espionne envoyée par ma famille ? Larius m'a t'il trahi ? Non... Je n'en ai pas l'impression. Pour autant, j'ai la sensation qu'en discutant avec elle, ma folie s'éveil.
26 Plantaisons 2E 587
C'était le jour de la cérémonie funéraire pour le défunt père de Deirdre, l'ancien forgeron de ce trou. J'ai observé la cérémonie un peu au loin, sur les auteurs du cimetière. Je n'y ai pas assisté mais voulait y jeter un œil. Après tout... Je ne connais pas franchement Deirdre.
Mais de la voir dans son état de deuil m'a fait ressentir une grande peine. Je ne la connais pas vraiment mais notre rencontre la veille avec Eindel m'avait fait un grand bien... Est-ce ça l'amitié ? Tss... Voilà des divagations ridicules.
Mais un invité surprise aura attiré mon attention. Et cet invité surprise serait le supposé frère disparu de Deirdre. Il m'avait paru royalement s'en foutre de la cérémonie et je voyais la gène et la tension dans le regard de l'apprentie mage brétonne. Je ne cache pas avoir voulue intervenir et le faire rejoindre son père mais qu'aurait pensé Deirdre de moi ? Et puis les avis de recherche... Comme si les espions et assassins de ma famille ne suffisaient pas pour me réduire au silence.
Je dois reconnaître que partout où je vais... La mort m'accompagne systématiquement et j'aimerai voir un peu plus de couleurs vives dans ma vie. Même si ça ne change rien au fait que j'affectionne les couleurs sobres, sombres et la couleur noire en particulier attention.
C'était le jour de la cérémonie funéraire pour le défunt père de Deirdre, l'ancien forgeron de ce trou. J'ai observé la cérémonie un peu au loin, sur les auteurs du cimetière. Je n'y ai pas assisté mais voulait y jeter un œil. Après tout... Je ne connais pas franchement Deirdre.
Mais de la voir dans son état de deuil m'a fait ressentir une grande peine. Je ne la connais pas vraiment mais notre rencontre la veille avec Eindel m'avait fait un grand bien... Est-ce ça l'amitié ? Tss... Voilà des divagations ridicules.
Mais un invité surprise aura attiré mon attention. Et cet invité surprise serait le supposé frère disparu de Deirdre. Il m'avait paru royalement s'en foutre de la cérémonie et je voyais la gène et la tension dans le regard de l'apprentie mage brétonne. Je ne cache pas avoir voulue intervenir et le faire rejoindre son père mais qu'aurait pensé Deirdre de moi ? Et puis les avis de recherche... Comme si les espions et assassins de ma famille ne suffisaient pas pour me réduire au silence.
Je dois reconnaître que partout où je vais... La mort m'accompagne systématiquement et j'aimerai voir un peu plus de couleurs vives dans ma vie. Même si ça ne change rien au fait que j'affectionne les couleurs sobres, sombres et la couleur noire en particulier attention.
Je retrouve Eindel dans la taverne et retrouvons à deux Deirdre dans la forge de son défunt père. Elle m'a réellement fait de la peine au vu de son état, elle tentait de cacher sa tristesse à notre vue.
Puis elle annonça qu'elle repartirait pour demain matin sur Daguefilante. Sur le moment, je ne savais pas quoi penser. Mais ni moi, ni Eindel nous nous attendions à apprendre son départ si précipité.
Nous profitions donc de notre dernière soirée à trois pour découvrir le bric à brac de ce marchand khajiit du coin. Je dois reconnaître que j'aurai aimé voir une démonstration de chasse d'Eindel cela dit...
Le bric à brac proposait bien des articles divers et variés. Mais l'un d'eux... Me rappela de douloureux souvenirs et me suis sentie très mal. C'était un sorte de cristal de projection... Un truc du genre, je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais encore une enfant lorsque père communiquait au travers de ce dispositif avec des inconnus. Il m'avait surpris en train de le regarder et m'avait mortellement battu. Ma sœur avait fait des efforts dans la magie de la guérison rien que pour moi...
Eindel s'était tenue à mes côtés pour me soutenir. Sa présence m'apaisait et me faisait du grand bien... Mais j'ai peur de l'impliquer dans ces histoires, elle qui est si curieuse.
Puis elle annonça qu'elle repartirait pour demain matin sur Daguefilante. Sur le moment, je ne savais pas quoi penser. Mais ni moi, ni Eindel nous nous attendions à apprendre son départ si précipité.
Nous profitions donc de notre dernière soirée à trois pour découvrir le bric à brac de ce marchand khajiit du coin. Je dois reconnaître que j'aurai aimé voir une démonstration de chasse d'Eindel cela dit...
Le bric à brac proposait bien des articles divers et variés. Mais l'un d'eux... Me rappela de douloureux souvenirs et me suis sentie très mal. C'était un sorte de cristal de projection... Un truc du genre, je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais encore une enfant lorsque père communiquait au travers de ce dispositif avec des inconnus. Il m'avait surpris en train de le regarder et m'avait mortellement battu. Ma sœur avait fait des efforts dans la magie de la guérison rien que pour moi...
Eindel s'était tenue à mes côtés pour me soutenir. Sa présence m'apaisait et me faisait du grand bien... Mais j'ai peur de l'impliquer dans ces histoires, elle qui est si curieuse.
27 Plantaisons 2E 587
Je pensais retrouver Eindel dans la taverne mais je suis de nouveau tombée sur cette rougegarde masquée. Parler avec elle me fait ressentir un certain plaisir... Mais un plaisir qui m'effraie et libère, je le sens, ma haine et la démone qui est en moi. Je me sens mal à l'aise et ai peur au plus profond de moi. Fort heureusement, le khajiit du bric à brac est arrivé et je me suis aussitôt tourné vers lui.
Dar Urjabhi, c'est son nom. Il m'inspire beaucoup de bienveillance dans son allure de gentleman, gentlechat ? Il était intrigué par mon malaise de l'autre soir mais je ne voulais pas trop en parler. Nous avons malgré tout fait connaissance et sympathisé.
Il m'a invité à jouer à une partie de cartes... Les règles étaient simple mais pourquoi est-ce que soudainement, les images sur les cartes se sont changées en illustrations de femmes nues ? J'ai bien sentie le malaise du khajiit et j'en ai jugé qu'il ne devait pas être au courant. C'était très amusant de voir un khajiit paniquer.
J'ai entendue parler d'un seigneur vampire non loin dans un manoir "abandonné" pas si abandonné que ça finalement. En tout cas, j'ai bien envie de faire le point sur mes entraînements en battant ce monstre. La prime ne m'intéresse pas...
Je ne souhaite plus dépendre de mes sorts et fait des efforts considérables pour ne faire qu'un avec mon bâton faisant aussi office de lame.
Mais... Même si cette vengeance est devenue un automatisme, j'aimerai renoncé à cette vengeance et vivre paisiblement auprès de mes amis.
Je pensais retrouver Eindel dans la taverne mais je suis de nouveau tombée sur cette rougegarde masquée. Parler avec elle me fait ressentir un certain plaisir... Mais un plaisir qui m'effraie et libère, je le sens, ma haine et la démone qui est en moi. Je me sens mal à l'aise et ai peur au plus profond de moi. Fort heureusement, le khajiit du bric à brac est arrivé et je me suis aussitôt tourné vers lui.
Dar Urjabhi, c'est son nom. Il m'inspire beaucoup de bienveillance dans son allure de gentleman, gentlechat ? Il était intrigué par mon malaise de l'autre soir mais je ne voulais pas trop en parler. Nous avons malgré tout fait connaissance et sympathisé.
Il m'a invité à jouer à une partie de cartes... Les règles étaient simple mais pourquoi est-ce que soudainement, les images sur les cartes se sont changées en illustrations de femmes nues ? J'ai bien sentie le malaise du khajiit et j'en ai jugé qu'il ne devait pas être au courant. C'était très amusant de voir un khajiit paniquer.
J'ai entendue parler d'un seigneur vampire non loin dans un manoir "abandonné" pas si abandonné que ça finalement. En tout cas, j'ai bien envie de faire le point sur mes entraînements en battant ce monstre. La prime ne m'intéresse pas...
Je ne souhaite plus dépendre de mes sorts et fait des efforts considérables pour ne faire qu'un avec mon bâton faisant aussi office de lame.
Mais... Même si cette vengeance est devenue un automatisme, j'aimerai renoncé à cette vengeance et vivre paisiblement auprès de mes amis.
Journal de Gaea Naevius (volume 2)
Journal de Gaea Naevius (volume 2)
Mes frères et sœurs étaient conscient que je pouvais décliné à tout moment. Un usage trop intensif de la magie noire et une trop forte exposition de la mort... Au point d'en affecter mes rêves, mon imagination, mon esprit. C'était un traumatisme au début, puis c'est devenu une "banalité"... Si "normal" que je m'amusais et riais du sort de mes proies. Je leur privais de leur vie si précieuse et si paisible à de nombreuses familles, sans me poser le moindre question et en y prenant tout simplement du plaisir.
Et pourtant... mon père lui même aurait rêvé de me priver de ma vie... Au final, il n'aura volé que mon enfance et fait de moi un monstre... Me faire faire des choses que je ne me serai jamais souhaité et pourtant, il sera parvenu à m'inculquer que c'est normal.
J'étais donc suivi par ce dunmer : Larius Lusius. Une personne paisible et dégageant beaucoup de sympathie et de compassion pour ma personne et ma condition. Je dois reconnaître que je ne l'appréciais pas beaucoup au début... J'avais horreur de me soumettre à un examen médical. Mais il était devenu comme un vrai père et je le considérais comme tel.
Larius m'avait ouvert les yeux sur bien des choses et je commençais à avoir une conscience... Et je pris peur de ma propre personne... Je commençais enfin à m'exprimer pour la première fois en dehors de la tristesse constante que j'exprimais auprès de ma sœur toujours si bienveillante.
Je prenais conscience de mes crimes et cela m'enrageait au plus profond de moi... Une haine qui animait mon corps... Encore aujourd'hui sans doute et je me crains... Une haine motivé par une soif de vengeance : car oui, plus que tout, je désir éliminer chaque membres de ma famille sans exception... Ce ne sera pas une grande perte. Ma famille se définit par la douceur des mots tel que la corruption, le crime, les trafics... Ces choses là.
Je me souviens encore de ce soir là... Je voulais que ma sœur me suive mais elle était pensive et hésitait... Il faut dire que contrairement à moi, sa condition s'était améliorée et je sais aujourd'hui pourquoi. Mais je jurais à ce moment de revenir pour la secourir juste elle et moi, que nous survivions à ce bain de sang que je prépare pour sauver Cyrodiil.
Je suis partie sans rien dire à personne... Ce Confusus, homme de main de père, a tenté de m'arrêté avec ses mercenaires. Je les ai éliminé de sang froid, un par un... Et j'affichais se sourire pour leur dire que plus rien ne pouvait m'arrêter. Oui, j'avais eu très peur pour ma sœur après ça...
Si la peste knahataine n'avait pas emporté la plupart de mes frères et sœurs, j'ai eu droit à la visite de la plupart d'entre eux avec des mercenaires et assassins. Me défendre au péril de ma vie pour atteindre mon but... Et tant pis pour ma santé. J'ai abusé de mes sorts et suis devenue une véritable démone. J'étais à peine consciente et j'osais sourire sur mes cobayes pour expérimenter des sorts.
Si j'ai une once de regret ? Oui, peut-être Talania. Ma cadette était encore jeune, mignonne et gnangnan... Quoique non, c'était une salope, une ordure, et femme cruelle. C'était finalement une bonne cobaye pour mes expériences. Entendre ses cris était... relaxant.
Mes frères et sœurs étaient conscient que je pouvais décliné à tout moment. Un usage trop intensif de la magie noire et une trop forte exposition de la mort... Au point d'en affecter mes rêves, mon imagination, mon esprit. C'était un traumatisme au début, puis c'est devenu une "banalité"... Si "normal" que je m'amusais et riais du sort de mes proies. Je leur privais de leur vie si précieuse et si paisible à de nombreuses familles, sans me poser le moindre question et en y prenant tout simplement du plaisir.
Et pourtant... mon père lui même aurait rêvé de me priver de ma vie... Au final, il n'aura volé que mon enfance et fait de moi un monstre... Me faire faire des choses que je ne me serai jamais souhaité et pourtant, il sera parvenu à m'inculquer que c'est normal.
J'étais donc suivi par ce dunmer : Larius Lusius. Une personne paisible et dégageant beaucoup de sympathie et de compassion pour ma personne et ma condition. Je dois reconnaître que je ne l'appréciais pas beaucoup au début... J'avais horreur de me soumettre à un examen médical. Mais il était devenu comme un vrai père et je le considérais comme tel.
Larius m'avait ouvert les yeux sur bien des choses et je commençais à avoir une conscience... Et je pris peur de ma propre personne... Je commençais enfin à m'exprimer pour la première fois en dehors de la tristesse constante que j'exprimais auprès de ma sœur toujours si bienveillante.
Je prenais conscience de mes crimes et cela m'enrageait au plus profond de moi... Une haine qui animait mon corps... Encore aujourd'hui sans doute et je me crains... Une haine motivé par une soif de vengeance : car oui, plus que tout, je désir éliminer chaque membres de ma famille sans exception... Ce ne sera pas une grande perte. Ma famille se définit par la douceur des mots tel que la corruption, le crime, les trafics... Ces choses là.
Je me souviens encore de ce soir là... Je voulais que ma sœur me suive mais elle était pensive et hésitait... Il faut dire que contrairement à moi, sa condition s'était améliorée et je sais aujourd'hui pourquoi. Mais je jurais à ce moment de revenir pour la secourir juste elle et moi, que nous survivions à ce bain de sang que je prépare pour sauver Cyrodiil.
Je suis partie sans rien dire à personne... Ce Confusus, homme de main de père, a tenté de m'arrêté avec ses mercenaires. Je les ai éliminé de sang froid, un par un... Et j'affichais se sourire pour leur dire que plus rien ne pouvait m'arrêter. Oui, j'avais eu très peur pour ma sœur après ça...
Si la peste knahataine n'avait pas emporté la plupart de mes frères et sœurs, j'ai eu droit à la visite de la plupart d'entre eux avec des mercenaires et assassins. Me défendre au péril de ma vie pour atteindre mon but... Et tant pis pour ma santé. J'ai abusé de mes sorts et suis devenue une véritable démone. J'étais à peine consciente et j'osais sourire sur mes cobayes pour expérimenter des sorts.
Si j'ai une once de regret ? Oui, peut-être Talania. Ma cadette était encore jeune, mignonne et gnangnan... Quoique non, c'était une salope, une ordure, et femme cruelle. C'était finalement une bonne cobaye pour mes expériences. Entendre ses cris était... relaxant.
Une très sombre période de ma vie... J'étais déchirée en deux... A peine consciente de tout le maléfice et la psychose qui m'animaient. Et il a fallu que ce soit mon aîné, Aurius ou le petit toutou de son papa, qui vienne m'affronter pour mettre subitement fin à cette folie.
Car j'ai finie par croire que j'étais invincible et que plus rien ne pouvait m'arrêter. Si j'en suis venue à bout d'Aurius, j'ai bien failli y laisser la vie. J'étais mortellement touchée et cela m'a calmé.
J'ai eu vent que père avait fini empoisonné. J'ai entendue dire que ma très chère sœur était devenue la matriarche de notre famille... Après un coup d'Etat selon certaines rumeurs tandis que d'autres parlent d'une "dernière volonté de Sulla". Et cela m'a laissé perplexe.
Je pensais cette histoire finie. Car je savais que ma sœur tenait en laisse chacun des nôtres. Elle m'a accueillie les bras grands ouverts. Nous étions heureuse, très heureuse de nous revoir. Mais qui étaient ces individus masqués l'entourant comme des adorateurs ?
Ma sœur me disait que j'avais toujours été une "bonne personne" contrairement à elle... C'est absurde ! Ma sœur a toujours été une ange tendant ses mains à une démone que j'étais. Mais j'ai bien compris par son sourire psychotique et son regard vicieux que je l'avais perdue. Car ma sœur avait tiré les ficelles depuis le début... Quand ? Pourquoi ? Comment ? Je ne le saurai jamais.
Je contestais ses paroles... Je refusais de la laisser ainsi. Elle exigea que je parte loin et je refusais de partir sans elle. Elle m'aura propulsé avec un sort loin contre un mur sur lequel je me suis écrasé. Elle m'a laissé une chance... Refusant de me tuer moi.. Mais moi...
Je pensais cette histoire finie. Car je savais que ma sœur tenait en laisse chacun des nôtres. Elle m'a accueillie les bras grands ouverts. Nous étions heureuse, très heureuse de nous revoir. Mais qui étaient ces individus masqués l'entourant comme des adorateurs ?
Ma sœur me disait que j'avais toujours été une "bonne personne" contrairement à elle... C'est absurde ! Ma sœur a toujours été une ange tendant ses mains à une démone que j'étais. Mais j'ai bien compris par son sourire psychotique et son regard vicieux que je l'avais perdue. Car ma sœur avait tiré les ficelles depuis le début... Quand ? Pourquoi ? Comment ? Je ne le saurai jamais.
Je contestais ses paroles... Je refusais de la laisser ainsi. Elle exigea que je parte loin et je refusais de partir sans elle. Elle m'aura propulsé avec un sort loin contre un mur sur lequel je me suis écrasé. Elle m'a laissé une chance... Refusant de me tuer moi.. Mais moi...
Et c'est ainsi que commença une nouvelle longue période d'errance... Avec une lourde déception et désillusion touchant mon cœur... Et cette haine qui souille dorénavant les dernières images que j'ai de ma sœur. Je suis faible et j'en suis consciente... Avoir une équipe ? Non, des pantins oui... Je dois devenir plus forte et être irréprochable. Et lorsque je serai prête, je reviendrai et je tuerai chaque membres de ma famille, ma sœur la première.
Pourtant, je suis toujours divisé en deux... Ma sagesse maintient une place plus importante que ma haine qui déborde de temps à autres si ma folie reprend le dessus sans doute par la peur, le stress ou la crainte.
Puis je reçois cette missive... D'un certain Larius Lusius m'invitant à le rejoindre sur Fort-Venteux... J'hésite longuement et décide de le rejoindre après plusieurs longues semaines où je parviens à rester calme et paisible... Mais aussi animée par la joie et le plaisir de retrouver un père.
Pourtant, je suis toujours divisé en deux... Ma sagesse maintient une place plus importante que ma haine qui déborde de temps à autres si ma folie reprend le dessus sans doute par la peur, le stress ou la crainte.
Puis je reçois cette missive... D'un certain Larius Lusius m'invitant à le rejoindre sur Fort-Venteux... J'hésite longuement et décide de le rejoindre après plusieurs longues semaines où je parviens à rester calme et paisible... Mais aussi animée par la joie et le plaisir de retrouver un père.
Et cela nous mène au volume 3. Je me sens très mal après avoir écrit tout ceci... Je ne suis vraiment pas faite pour écrire un journal intime... Surtout que le miens est particulièrement sombre. Si mes journaux tombaient dans d'autres mains... Peut-être celui-ci sera critique vis-à-vis de ma personne ? De la compassion ou un dégoût.
Journal de Gaea Naevius (volume 1)
Journal de Gaea Naevius (volume 1)
Je n'ai pas pour habitude de raconter ma vie dans des livres... En fait, jamais je ne me serai imaginé en train d'écrire sur moi. J'ai toujours trouvé inintéressant les "journaux intimes" qui me donnent cette impression que ces auteurs anonymes veulent se donner de l'importance pour pas grand chose, des histoires qui ne nous avancent à rien si ce n'est de perdre du temps. Et souvent, en employant une suite de mots illogique pour donner une sensation d'intellect raté.
Au moment où j'écrie ces lignes, je me dis que ce journal pourrait être un dialogue entre ma personne actuelle et la moi du futur... J'ose espéré que mon être soit apaisé et que je puisse me rendre compte du démon que j'étais. Démon, un simple mot pour ne pas citer tout les méfaits que j'ai faite depuis mon enfance.
Au moment où j'écrie ces lignes, je me dis que ce journal pourrait être un dialogue entre ma personne actuelle et la moi du futur... J'ose espéré que mon être soit apaisé et que je puisse me rendre compte du démon que j'étais. Démon, un simple mot pour ne pas citer tout les méfaits que j'ai faite depuis mon enfance.
Avec l'âge, on oublie son passé... Et mon défunt père est là pour me le rappeler... Entre ça, la paranoïa, le fait que l'on devient moche et sénile. Même si je doute qu'avec ce que j'ai déjà vécu, j'en oublie les détails mais qu'importe. Tant que je peux encore écrire, j'essaierai de le faire même si je ne garantie pas que je sois motivée à l'idée de le faire.
Je suis Gaea Naevius, fille du tyrannique Sulla Naevius. Oui, cette vieille peau respirant à peine et qui continue de maintenir son autorité sur une famille divisée entre les coloviens et les nibenais : avais-je le choix entre la peste knahataine ou la peste thrassienne ? Je n'ai jamais demandé à naître... Encore moins dans une famille où l'ambition, le pouvoir et la richesse passe avant la famille. Je sais aujourd'hui, et parce que père me l'a martelé, que je suis un accident même si j'ai toujours eu des doutes sur nos liens.
Quel est le quotidien d'une jeune fille indésirée au beau milieu d'un nid de vipères : où les frères et sœurs sont des êtres cruels et opportunistes ou faisant mine d'être abrutis pour éviter de se faire tuer, où le père a besoin d'être assisté pour étrangler ses ennemis qui sont souvent des individus innocents n'ayant jamais rien demandé ? Et puis des cousins et cousines qui complotent chacun de leur côté...
Je suis Gaea Naevius, fille du tyrannique Sulla Naevius. Oui, cette vieille peau respirant à peine et qui continue de maintenir son autorité sur une famille divisée entre les coloviens et les nibenais : avais-je le choix entre la peste knahataine ou la peste thrassienne ? Je n'ai jamais demandé à naître... Encore moins dans une famille où l'ambition, le pouvoir et la richesse passe avant la famille. Je sais aujourd'hui, et parce que père me l'a martelé, que je suis un accident même si j'ai toujours eu des doutes sur nos liens.
Quel est le quotidien d'une jeune fille indésirée au beau milieu d'un nid de vipères : où les frères et sœurs sont des êtres cruels et opportunistes ou faisant mine d'être abrutis pour éviter de se faire tuer, où le père a besoin d'être assisté pour étrangler ses ennemis qui sont souvent des individus innocents n'ayant jamais rien demandé ? Et puis des cousins et cousines qui complotent chacun de leur côté...
La seule lumière dans ces ténèbres était ma sœur jumelle : Demeter Naevius. Selon elle, mère a été tuée par père parce que cet imbécile était persuader qu'elle nous avait donné naissance pour l'assassiner... Une chance qu'une de nos nombreuses belles mères que nous avons eues nous ait acceptée.
Nous étions deux membres sans importance de la famille. Notre disparition n'aurait préoccupé personne. Nous avions subit les pires initiations en nécromancie... Mes beaux-frères et belles-sœurs y avaient aussi droit mais avaient un meilleur traitement. Père voulait faire de nous ses propres armes... Jamais compris l'idée si ce n'est de la pure fiction, pas étonnant pour un vieux fou.
Nous étions deux membres sans importance de la famille. Notre disparition n'aurait préoccupé personne. Nous avions subit les pires initiations en nécromancie... Mes beaux-frères et belles-sœurs y avaient aussi droit mais avaient un meilleur traitement. Père voulait faire de nous ses propres armes... Jamais compris l'idée si ce n'est de la pure fiction, pas étonnant pour un vieux fou.
Manque de bol, ma sœur et moi étions devenues très fortes en tirant un avantage de cette initiation. Mais ma sœur s'en est mieux sortie que moi : car j'étais dépourvue de toute émotion. Ma sœur contrôlait parfaitement bien sa magie et son être... Moi, ma santé s'est dégradé et suis devenue complètement folle : j'adorais et idolâtrais la mort, je tuais des innocents pour le plaisir... Et même au delà des cibles que père et mes frères m'imposaient. Ma sœur avait toujours réparée les pots cassés derrière moi...
Elle a toujours été comme ça. Elle avait un peu pris le rôle de ma mère et j'en ai encore honte aujourd'hui... Ma sœur m'aimait beaucoup : toujours si proche, si gentille et si protectrice.. Nous étions deux rebuts sans le moindre importance et qui avions un avantage sur les autres... Finalement acceptées, soit parce qu'ils étaient hypocrites, soit parce qu'ils nous craignaient.
lundi 18 novembre 2019
Aurius Naevius
Aurius Naevius, fils du tyranique Sulla Naevius, est un mage de bataille nibenais né à Bravil en 550 de la seconde Ere. Il fut un des lieutenants de son père dans les dernières années de sa vie et devait lui succéder pour prendre la relève à la tête de la maison Naevius : abolissant au passage le système d'aîné de la famille quelque soit la branche familiale, marquant définitivement la fracture familiale.
Durant l'année 565, ses aînés ayant survécu jusque là décèdent de la peste knahataine. Il se retrouve parachuté au rang familial d'héritier de la maison Naevius. Il prend très à coeur ce rôle et soutient son père sur le champ de bataille pour se faire un nom. L'occasion aussi pour son père de voir si le potentiel de son fils dans l'usage de la magie noire a porté ses fruits.
Un lieutenant se souvient : "sieur Aurius avait aligné une famille entière, majoritairement des femmes et enfants. En face, leur père bailloné et tenu par des chaînes. C'était un soldat loyal à messire Sulla et un ami, mais une rumeur a circulé au sujet d'une éventuelle trahison. Aucune enquête n'a été donner, Aurius ordonna l'exécution de toute la famille. Il se chargea personnellement des enfants de Cassius en invoquant des morts vivants" avant de poursuivre "ça choquant me direz-vous ? Un tel traitement est encore bien trop gentil. Et connaissant les Naevius [de Nibenay], ça n'est qu'une banalité".
S'il est loyal à son père, rien ne nous dit qu'il complotait contre lui : étant lui même dans une position confortable avec la confiance aveugle [ou pas] que lui accordait Sulla. Aurius était connu pour aimer l'argent et organiser des festivités... Il est donc possible que de toucher l'héritage de son père mais aussi son pouvoir sur toute la famille devait ne pas le laisser indifférent.
Rien ne permet de faire le lien entre Aurius et l'assassinat de son père, mort empoisonné alors qu'il s'énervait du sort d'un loyal sujet, Confusus, qu'il pensait être un traître.
Sulla mort, Aurius hérite pleinement de la maison Naevius selon les volontés de ce dernier. Mais c'était sans compter sur la fracture définitive entre les branches colovienne et nibenaise - L'autorité d'Aurius sur sa famille ne s'étendit alors que sur le Nibenay.
Il hérita également de l'armée de mercenaires à la solde de son père dont il prit le commandement.
Tandis qu'il traquait sa soeur cadette Gaea, il disparu soudainement au début de l'année 587. Demeter hérita ensuite du trône familial, si ce n'est qu'elle avait déjà plus ou moins une certaine influence depuis quelques années déjà malgré sa grande discrétion.
On raconte qu'Aurius et les principaux lieutenants mercenaires étaient associés à une secte auquel chaque membres influents de la maison Naevius de Nibenay sont associés.
samedi 9 novembre 2019
Sulla Naevius
Nom : Sulla Naevius
Race : Impérial - Nibenais
Sexe : Homme
Anniversaire : 2E 512
Âge : 74 ans (en 2E 586)
Faction : Maison Naevius
Métier / archétype : Ancien militaire / Politicien
Sulla de la Maison Naevius de Nibenay, fils du légat Tatius Naevius, est le patriarche de la famille de l'année 579 à 586 de la seconde Ere. L'image négative dont hérite les Naevius est en parti dû à sa personne.
Sulla fut le père d'une bonne dizaine d'enfants dont plus de la moitié étaient déjà mort en 582. Certains sont morts de la peste knahataine en 565, d'autres directement de la main ou sur ordre de Sulla lui même. Le patriarche développa une pathologie paranoïaque vers la fin de sa vie, causant la mort de plusieurs de ses alliés comme de ses proches.
***
N'étant pas l'aîné de sa fratrie, Sulla était destiné à devenir prêtre de Mara. Ce n'était pas là le destin qu'il désirait. Le jeune nibenais voulait être comme son père et donc un grand commandant de la Légion impériale.
Tatius a finalement accédé à la demande de son fils mais il se raconte que le jeune Sulla était têtu et intenable : il ne supportait pas de commencer au bas de l'échelle. De par son fort caractère et son indiscipline, la jeune recrue est envoyée dans la région pénitentiaire du Marais noir.
Dans le Marais noir, Sulla se forge et acquiert de l'expérience. Alors qu'il n'est encore qu'un jeune adulte, il ne cache déjà pas son dégout des betmers ou encore des elfes. Le métissage en prend aussi pour son grade.
La ténacité de Sulla lui vaut de gravir assez vite les échelons. Alors qu'il n'est que sergent, il est envoyé sur invitation à la Cave d'effroi où il se déchaîne sur les détenus.
Lieutenant puis centurion dans l'armée impériale, Sulla s'est davantage endurci alors qu'il l'était déjà. C'était un commandant impitoyable qui détestait les erreurs de ses hommes et remettant très rarement en question ses tactiques et son jugement.
Il massacrait des civils et ne faisait aucun prisonnier. Sulla justifiait ces crimes comme étant une nécessité : "réduire au silence les ennemis futurs de l'Empire qui chercheraient à se venger et ce pour la cohésion impériale sur les générations à venir".
Lorsqu'Imus devient le patriarche de la Maison Naevius en 2E 567, ce dernier se montre fermement opposé aux pratiques de Sulla. Pourtant, le patriarche finit par changer de discours assez tôt et laisse le désormais légat agir comme bon lui semble.
En réalité, Sulla avait assassiné Imus avec l'aide d'une secte liée à la famille pour agir comme bon lui semble.
A la mort officielle d'Imus, l'ancien maire Demeter lui succède. Mais ce Demeter est un patriarche d'une mollesse à tout épreuve. Pas même la révolution de Varen ne le fait réagir et prendre parti.
Neutre jusqu'ici, Sulla sent le vent tourner en faveur des coloviens et décide de rallier le duc de Chorrol pour mettre fin au règne des empereurs des longères, devenant ainsi un héro de guerre.
La mollesse de Demeter entre 576 et 579 pousse Sulla à vouloir s'emparer immédiatement du trône familial plutôt que d'attendre son tour d'autant qu'il commence à se faire très vieux. Le légat entre avec sa Légion et sa milice personnelle dans le Domaine Naevius de Bravil et destitue Demeter, abusant pleinement de son statut de héro de la révolte colovienne.
Sulla était très admiratif du travail réalisé par Rona Naevius. Regrettant même que celle qu'il estime être la principale bâtisseuse de la Maison Naevius soit dans le camp des Naevius de Colovie.
L'un de ses cousins nibenais, Codus, était un fervent adepte de la Maison Naevius de Gaïus. Pour lui, les Naevius sont nibenais et non des hérétiques coloviens. Menant sa propre enquête, il en vient à la piste Rona qu'il assassine. Ce geste précipite un nouveau conflit interne aux Naevius entre coloviens et nibenais.
Sulla capture Codus et le tue. Ce geste aurait du calmer les Naevius de Colovie mais pour eux, le conflit entre cousins coloviens et nibenais est réel. Et tant qu'un Naevius nibenais sera le patriarche, le calme ne reviendra pas à moins d'une scission.
A l'instar de ce qu'il avait fait à petite échelle lors de sa nomination sur le trône familial, Sulla déploie sa milice personnelle pour tuer tout ceux qui lui sont opposés.
Profitant encore de sa stature, il décrète que seule sa lignée est légitime pour diriger la famille. Aurius est alors son fils aîné et lui promet le titre de patriarche à sa mort.
Le vieux sénile et paranoïaque Sulla fait assassiné n'importe qui sous n'importe quel prétexte : que l'on soit opposé à lui, qu'il ne vous aime pas, ou qu'il a imaginé que vous complotez sur son dos. La situation ne s'améliore pas avec le temps.
Bien conscient de son âge et ne voulant pas mourir, il cherche des solutions pour rester jeune voir immortel. L'Organisation qu'il avait déjà sollicité lui offre un projet sur la base des recherches de son défunt fils Namuris.
Sulla n'était plus qu'une marionnette de la secte, répétant tout ce que les hommes masqués lui murmuraient dans l'oreille.
Il vola l'enfance de ses enfants qu'il destinait à devenir des ôtes potentiels assez forts. Même sans le savoir, Aurius était un de ses sujets d'expérience. C'était une promesse de la secte mais dans l'ombre, leur projet était bien différent et le devenir de Sulla importait peu.
La jeune Gaea était le sujet le plus prometteur d'autant qu'elle était complètement déshumanisée. Mais lorsqu'elle prit conscience de ses actions, la jeune nibenaise prit la fuite.
Fou de rage, Sulla met la tête de sa fille adoptive à prix. Mais la secte n'ira pas dans ce sens, laissant le temps faire son œuvre. La sœur jumelle de Gaea, Demeter, commence à être utilisée par la secte pour préparer la succession de vieux Sulla mais surtout parvenir à leur fin.
La fuite de Gaea en 578 empirera l'état mental de Sulla qui s'exile en villégiature dans son manoir à Mir corrup. Il fait convoqué son fidèle allié Confusus qu'il nomme responsable de l'affaire Gaea.
Il ordonnera à son fils Aurius d'étrangler son vieil ami mais face au refus de ce dernier, Sulla s'agace et hausse le ton. Ordonnant de faire étrangler tout ceux qui se trouvent autour de lui.
Dans sa colère, Sulla fait une crise et meurt au fond de sa baignoire. En réalité, il avait été empoisonner par Petus Klemes, lieutenant de Marcellinus qui pensait que le moment était venu de tourner la page. Mais personne ne saura les coulisses de la mort du vieux Sulla.
Lors de la cérémonie de son enterrement, la secte se présente devant les Naevius rassemblés. Alors que Marcellinus est largement pressenti pour succéder à Sulla, la secte présente les "dernières volontés de Sulla" par le biais de la jeune Demeter. Et la jeune femme est en effet nommée matriarche de la Maison Naevius.
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